Par où commencer ? Par quoi ? A vingt-cinq ans ma vie est déjà des plus mouvementée.
Commençons peut-être par ma naissance. Elle m'a été comptée comme le plus beau jour de la vie de mes parents. Je n'exagère pas. Mes parents se sont connu à l'école secondaire. En première exactement et depuis, ils ne se sont jamais quittés. Alors quand ma mère eût 18 ans elle commença à avoir envie d'un enfant alors que mon père lui voulait faire ses études. Mon père a alors décidé de donner à ma mère ce qu'elle voulait tout en continuant ses études. Pendant ses études et la grossesse de ma mère, mon père alla exécuté sa dernière année d'étude à Londres, sa ville natale. C'est là-bas que ma naissance se fit. Malgré la difficultés de ces années, ils m'ont éduqué le cul dans le beurre comme on dit. Je ne cache pas que mes Grands-parents les avaient aidés. Quand mon père fût diplômé, il décida avec l'aide de ses parents d'ouvrir "Tate's industry" une société de relations publiques très prisée. En effet, cette entreprise s'occupe de grands noms de ce monde. C'est à l'âge de vingt-cinq ans qu'il devient la troisième fortune de ce monde et qu'il décide d'ouvrir ses sociétés un peu partout dans le monde y compris en Belgique. C'est comme ça que j'ai atterris à Bruxelles.
Mon père acheta alors une grosse villa dans le quartier Royale. Ce quartier m'a vu grandir. A l'école j'ai toujours eu beaucoup de facilité avec les gens. Ils voulaient tous être mes amis, peut-être grâce à mon nom. Mais déjà à la maternelle j'étais une petite fille capricieuse. Très vite j'ai compris le pouvoir que j'avais sur mes parents, sur les autres. Partout où je passais on me regardait ! J'étais la fille Tate après tout ! A mon entrée en primaire mon père me mit dans une école privée. Mais je m'embêtais ! La plupart des enfants étaient comme moi ! Mais j'étais quand même la pire. J'ai toujours été une très bonne élève. J'ai donc demandé lors de mon entrée dans le secondaire à mon père de me mettre dans le publique. C'est à cette époque que je rencontrai Harrison. On peut dire qu'il était mon premier amour ! C'était un beau garçon et notre relation a duré très longtemps. Il savait accepté mes défauts comme mes qualités bien que j'ai plus de défaut que de qualité. Mais un jour, lors d'une soirée trop arrosée à laquelle il n'assistait pas, je le trompai avec son meilleur ami. Il fallait s'y attendre que les autres disaient. Je n'étais pas une fille stable dans mes relations c'était bien connu. Et puis, c'était la première fois qu'il le savait ! Parce que oui, j'ai honte, je l'ai trompé plusieurs fois. Mais avec son meilleur ami était la goutte de trop. Il me quitta et c'est là que je me rendis compte que je ne pourrais peut-être jamais retrouvé un gars aussi cool que lui. Une fois diplômée, avec grande distinction, bien évidement, je partis m'éloignant de tout ce beau monde faire mes études dans mon pays natal comme mon père. Je fis les même études que lui. J'avais pour but de devenir mon père ! De devenir une femme influente. Après mes trois ans d'étude, il était naturel que je parte travailler chez "Tate's industry" ! A Londres j'ai eu l'occasion de vivre seule, de me débrouiller, en ne manquant de rien évidement ! Papa me payait mon loft, mes factures, mon shopping... Et en attendant je gagnais de tonnes de frics en travaillant. J'ai aussi découvert les joies des paparazzis! J'ai pu joué avec eux et m'amuser avec eux ! Mais Londres commençait à m'ennuyer ! Je décidai donc de revenir habiter à Bruxelles ! Je demandai à mon père de me prendre un duplex dans le quartier des sablons histoire de m'éloigner de mes parents ! C'est pas ça, je les aime vraiment fort et je sais que je peux faire ce que je veux d'eux comme je fais ce que je veux des gens... Il faut savoir que quand je t'aime pas je peux être la pire des garces mais quand je t'apprécie je suis la personne la plus adorable de cette planète ! Je ne ferais pas d'effort avec toi, à toi d'en faire avec moi ! J'ai toujours eu l'habitude d'avoir tout ce que je voulais et quand je n'ai pas ce que je veux je peux être capable de faire des crises digne d'une gamine de cinq ans. Attention Bruxelles, me revoilà ! Et je vais faire parler de moi !